28 Mar LES « DEMENTIA FRIENDLY COMMUNITITES » OU L’INCLUSION DES PERSONNES VIVANT AVEC DES MALADIES NEURO-ÉVOLUTIVES

Les personnes handicapées souffrant d’une déficience physique, mentale, intellectuelle ou sensorielle durable pouvant les empêcher de participer pleinement et effectivement à la société, font aujourd’hui l’objet d’attentions croissantes des politiques publiques. Après avoir trop longtemps été considérées comme des personnes en état de besoin d’aide et de compensations, grâce à leurs revendications et celles de leurs proches aidants, elles sont de plus en plus considérées sur le versant de l’exercice de leur citoyenneté désormais inscrite dans des lois fortes.
Comme l’indique la Convention relative aux droits des personnes handicapées, la notion de handicap évolue et « résulte de l’interaction entre des personnes présentant des incapacités et les barrières comportementales et environnementales qui font obstacle à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l’égalité avec les autres ».
Cependant l’inclusion reste difficile à imaginer et mettre en œuvre pour certaines catégories de personnes, les plus invisibilisées, notamment derrière des critères et représentations liées à l’âge. L’exemple des personnes vivant avec des maladies neuro-évolutives, de type Alzheimer et apparentées, dont certaines formes touchent des personnes « jeunes » avec un début précoce, militent aussi pour une « dementia friendly society ». Le Bistrot Mémoire à Rennes illustre ce mouvement récent d’inclusion de ces personnes.

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